Les associations spécialisées

Les Lieutenants de louveterie : Qui sont-ils ?

Des bénévoles aux compétences reconnues.

Les lieutenants de louveterie sont nommés par le préfet. Auxiliaires de l'État, ce sont les conseillers techniques de l'administration pour les problèmes de gestion de la faune sauvage, y compris sur le plan sanitaire. Leurs fonctions, exercées dans l'intérêt général, sont bénévoles.

Leurs missions de terrain : régulation, destruction, surveillance...

Sous le l'autorité du préfet, les lieutenants de louveterie sont chargés de la régulation des animaux nuisibles et de la destruction, dans l'intérêt public, de ceux susceptibles d'occasionner des dégâts. Il s'agit le plus souvent des sangliers, renard, blaireaux, ou encore mustélidés et autres becs droits. Ils peuvent être consultés, par l'autorité compétente, sur les problèmes de gestion de la faune sauvage. Un représentant des Lieutenants de louveterie de l'Ariège siège a la Commission Départementale de la Chasse et de la Faune

Dans les seules limites de leur circonscription, ils sont également habilités à rechercher et à constater, les infractions de chasse, en raison de la nécessité d'intensifier la lutte contre le braconnage.

Les battues administratives sont organisées sous le contrôle et la responsabilité technique des lieutenants de louveterie. Dans l'intérêt général, au nom duquel ils agissent, ils sont investis de facultés particulières, comme le droit de faire des battues sur les propriétés privées.

Leurs prérogatives impliquent quelques « avantages. »

Dans l'exercice de leurs fonctions, les lieutenants de louveterie sont exonérés des règles de la police de la chasse prévues par l'arrêté du 1er août 1986 concernant divers procédés de chasse, de destruction des animaux nuisibles, et à la reprise du gibier vivant dans le but de repeuplement. En d'autres termes, ils sont autorisés, par l'autorité administrative pour mener à bien une destruction administrative, à utiliser un moyen interdit à la chasse (exemple : lunette de nuit). Pour tenir leurs chiens en haleine, les lieutenants de louveterie peuvent chasser à courre le sanglier deux fois par mois dans les forêts domaniales de leur circonscription, à l'exclusion de celles où ils sont suppléants. Cela ne peut se faire que pendant le temps où la chasse à courre est permise, et seulement par eux, car ils ne peuvent pas déléguer à des tiers. Ils ne peuvent pas non plus se faire accompagner d'une tierce personne.

Leurs obligations toujours être « au top »....

Les lieutenants de louveterie doivent être physiquement capables de diriger les battues et opérations de prélèvement qui peuvent leur être confiées. Ils doivent posséder la compétence cynégétique nécessaire pour remplir correctement leurs fonctions tout au long de leur mandat, notamment par leur connaissance :

de la vie et des mœurs des animaux sauvages,

de l'équilibre agro sylvo cynégétique

de la législation en matière de chasse et de destruction des animaux nuisibles,

des règles de sécurité.

Dans l'exercice de leur fonction, ils doivent avoir sur eux leur commission et un insigne pour justifier de leur qualité. Ils sont tenus de posséder les moyens matériels indispensables pour remplir leurs fonctions techniques. Notamment, en fonction des usages locaux, ils doivent entretenir à leurs frais, soit un minimum de quatre chiens courants réservés exclusivement à la chasse du sanglier ou du renard, soit au moins deux chiens de déterrage.

Les conditions de nomination

En application de l'article R. 427-3 du code de l'environnement, les conditions de nomination des lieutenants de louveterie sont les suivantes :

être de nationalité française ;

jouir des droits civiques,

résider obligatoirement dans le département où les fonctions doivent être exercées, ou dans un canton limitrophe ;

détenir, lors de leur nomination, un permis de chasser depuis au moins 5 ans ;

justifier d'une aptitude physique compatible avec l'exercice de cette fonction sur leur territoire (certains territoires sont plus ou moins difficiles ou grands), par production d'un certificat médical daté de moins de 2 mois lors de leur nomination ;

avoir moins de 75 ans

justifier de leur compétence cynégétique ;

s'engager par écrit à entretenir, à leurs frais, selon les usages locaux,

soit un minimum de quatre chiens courants réservés exclusivement à la chasse du sanglier ou du renard,

soit au moins deux chiens de déterrage.

Pour en savoir plus :

1. Art. L. 427-1 à L. 427-7, R. 427-1 à R. 427-4 C.Env.

2. Cf. RNC n° 751 – Avril 2010, p.16.

3. Art. L. 427-2 C. Env.

4. AM du 14 juin 2010 modifié relatif aux lieutenants de louveterie

                                              

                                              

De nombreuses associations concourent, aux côtés de la Fédération, à la gestion de la chasse et de la faune sauvage. A chaque fois que le sujet l'exige, elles sont consultées par la Fédération.

> Association Nationale des chasseurs de cailles (ANCC)  ===>> site internet

  • Association Départementale des Chasseurs de Grand Gibier
  •  Association Nationale des Chasseurs de Sanglier
  •  Amicale des Chasseurs de Montagne
  •  Section ariégeoise du Club National des Bécassiers
  •  Association Départementale des Jeunes Chasseurs de l'Ariège
  •  Association des Lieutenants de Louveterie de l'Ariège
  •  Association Joseph Artigues des Piégeurs Agréés de l'Ariège
  •  Association des Gardes Particuliers de l'Ariège
  •  Association nationale des chasseurs de montagne (ANCM) ===>>   site internet
  •   Association de chasseurs à l'arc 

Les bécassiers de l'Ariège

Le Club National des Bécassiers est représenté dans l'Ariège. Ses activités, en association avec la FDC09 concernent le suivi des populations et la mise en place de mesures gestion cynégétique adaptées à notre département.

 

Les piégeurs agréés de l'Ariège

Le piégeage n'est pas considéré comme un mode chasse mais il est très fortement lié à la gestion cynégétique des espèces chassables notamment la réduction de la mortalité du petit gibier et plus généralement à l'aménagement des territoires de chasse.
Malgré toutes les atteintes portées à cette activité et grâce aux efforts de l'Association Joseph Artigues des Piégeurs Agréés de l'Ariège (AJAPAA) et de la FDC09, le nombre de piégeurs actifs actuellement dans le département se situe autour de 100, il est stabilisé depuis 2001.

De concert avec l'AJAPAA, la Fédération Départementale des Chasseurs de l'Ariège organise la formation obligatoire pour l'obtention de l'Agrément de piégeur.

Les conducteurs de chien de sang

Qu'il chasse à l'affût, à l'approche ou en battue (le mode de chasse où l'on blesse le plus), le meilleur tireur du monde a blessé ou blessera involontairement un gibier. Le devoir du chasseur est de tout faire pour tuer net et bien mais s'il blesse, son autre devoir est de tout mettre en œuvre pour retrouver l'animal blessé. C'est probablement ce que tous les chasseurs dignes de ce nom pensent et désirent. Malheureusement, leur comportement ne favorise pas la réalisation de ces principes car par négligence ou ignorance, par passion ou précipitation, ils agissent souvent de telle façon que de nombreux animaux blessés sont définitivement perdus.

Entre 10 et 20 % des animaux tirés sont blessés et ne sont pas recherchés ou le sont mal. Il est inconcevable que cela continue pour l'éthique de la chasse, pour une meilleure connaissance des prélèvements et pour la valeur économique de la venaison. Mais le seul fait de vouloir éviter des souffrances inutiles à un animal doit être une motivation suffisante pour tous les chasseurs.

En revanche, il est nécessaire de prévenir le conducteur le plus tôt possible pour qu'il puisse prendre ses dispositions, convenir d'un rendez vous ou vous orienter vers un autre conducteur.L'appel à un conducteur de chien de sang est gratuit.

George Serena, conducteur de chien de sang
George Serena, conducteur de chien de sang

Une recherche ne s'effectuera pas trop rapidement (au minimum deux heures après le coup de feu). Il est tout à fait possible de faire travailler un chien avec succès 24 heures et même 48 heures après le coup de feu.

Les conducteurs de chiens de sang sont fédérés au sein d'une association nationale : l'UNUCR : Union Nationale pour l'Utilisation des Chiens de Rouge qui couvre l'ensemble du territoire.

Photo: Georges SERENA

                                                                        Les Dianes d'Ariège

L'association regroupe des femmes de tout âge et venues de toute l'Ariège. Si la plupart des Dianes chassent le grand gibier, certaines d'entre elles ont des

compétences spécifiques comme la recherche au sang ou la chasse à l'arc.

                                                                     

                                              Présidente : Madame Patricia Comparot : 06 37 52 34 43

                         

 

Association Sportive de Chasse à l'Arc 09

L'ASCA 09 a pour objet de promouvoir la chasse à l'arc dans le département par le biais d'une aide technique et des conseils aux archers et notamment aux nouveaux venus. L'association dispose en effet d'un parcours d'entrainement composé de cibles 3 D et d'un sanglier courant sur lequel les membres s'entrainent régulièrement.

Au-delà de cet accompagnement pratique, l'ASCA participe à des animations cynégétiques organisées dans le département. Elle contribue également à la régulation des ragondins.

Président : Monsieur Marc GISPERT : 06 81 25 10 22