15-04-2022 Quand les sangliers rebelles ôtent leur collier
Il s'agit d'une femelle capturée le 5 février 2021 sur la commune de Gragnague à quelques mètres de l'autoroute A68, et d'un mâle équipé sur la commune de Castanet-Tolosan le 4 mars 2021.
Ces deux animaux sont parvenus à se libérer de leur collier, respectivement après 147 et 63 jours de suivi.
Une adepte des ouvrages hydrauliques autoroutiers
Concernant la femelle, bien que son territoire ait été relativement restreint en comparaison d'autres individus (quelques 1 000 hectares), cet animal est intéressant car il a fréquenté les abords autoroutiers pendant presque toute la durée du suivi et a franchi l'A68 à de nombreuses reprises. Ces franchissements ont pu s'effectuer à la faveur d'un ouvrage hydraulique non-dédié à la faune sauvage mais disposant de dimensions et de caractéristiques adaptées.
Comme certains autres sangliers suivis par GPS, cet individu a également franchi l'A680 à plusieurs reprises.
En route vers les coteaux du Volvestre
Le mâle quant à lui, a fréquenté des friches urbaines du sud toulousain pendant quelques jours avant de rejoindre de grands boisements ruraux, où il s'est établi jusqu'au 2 avril 2021.
Il a ensuite initié des déplacements de plus grande ampleur pour prospecter de nouveaux territoires sur les communes de Mervilla et Rebigue. Le 21 avril il a entrepris un long périple jusqu'à la commune de Latrape qu'il a atteint le 26 avril.
Ce trajet a occasionné des déplacements pouvant atteindre 8 à 10 kilomètres par nuit, en passant par les communes de Venerque, Auterive et Lézat-sur-Lèze. Se faisant il a traversé la rivière Ariège au niveau du centre-ville d'Auterive, sans doute à la faveur d'une ripisylve relativement fournie.
Ce sanglier a ensuite abondamment sillonné le territoire entre les communes de Castagnac, Carbonne et Montesqieu-Volvestre, qu'il a occupé jusqu'à se séparer du collier début mai 2021.
Rendez-vous le 22 avril prochain pour le dernier épisode de « La Saga des Suidés ».
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