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20-07-2024 Le constat est sans appel, il y a beaucoup trop de renards.

Le constat est sans appel, il y a beaucoup trop de renards.

Mais qu’arrive-t-il au renard ? Depuis des décennies, la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Aveyron enregistre les déclarations de dégâts dues aux espèces classées ESOD (Espèces Susceptibles d’Occasionner des Dégâts), classement où figure le renard. Pour le coup, l’année 2024 laisse déjà un fort goût amer. « Nous n’étions pas à la moitié de l’année que nous enregistrions d’avance autant de dégâts de Renard qu’au cours de la totalité de l’année précédente » explique le Président Jean-Pierre Authier.

Un triste record. Jugez plutôt 26 000 € de dégâts de renard enregistrés pour les mois de janvier à juillet 2024 contre 23 000 € enregistrés pour toute l’année 2023. Les dégâts sont tous subis par des élevages avicoles amateurs ou professionnels. C’est tout simplement inédit. Jamais la fédération n’avait reçu autant de déclarations de dégâts.

Du côté des éleveurs, jamais il n’a été aussi difficile de conduire un élevage avicole en Aveyron. Le renard est une espèce forestière et la fermeture des paysages lui profite. Par ailleurs, il est hardi et de plus en plus, il n’hésite pas à se rapprocher des maisons. La Fédération reçoit énormément de déclarations d’élevage amateur lesquels ont seulement quelques poules pour les œufs et le plaisir des yeux des enfants et qui voient leur élevage réduit à néant même au cœur des villes et des lotissements.

Les clôtures n’y changent rien. Le renard prolifère de plus en plus et les dégâts augmentent en conséquence. Les piégeurs et les chasseurs sont de plus en plus sollicités. C’est d’ailleurs le seul point positif. Les victimes reconnaissent toutes et tous l’importance de la régulation de l’espèce.

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