18-03-2024 Pierrounet fait son cinéma
Comme on ne sait pas toujours expliquer l’intention qui préside au comportement de nos animaux équipés. On se dit que l’on peut prendre quelques latitudes avec l’éthologie. Après tout, il n’est pas interdit de s’amuser un peu.
Aussi, on commence à comprendre ce qui a poussé Pierrounet à aller en Lozère. Il a fait en quelque sorte un ego trip. Il cherche les projecteurs, les feux de la rampe, la célébrité. Il aime se faire voir et surtout se faire filmer. La preuve les magnifiques images que l’on doit à Kévin qui participe au réseau technique de la FDC 48 et que l’on remercie une fois encore chaleureusement pour nous avoir transmis ces scènes.
Dans la deuxième vidéo, Pierrounet prend carrément la pose. Sublime. Ne soyez pas surpris de le voir toujours avec sa ramure sur la tête, à l’heure où nous écrivons ces lignes il a très certainement dû se débarrasser de ses bois devenus encombrants. On constate au moment de la vidéo qu’il voyage seul. Il cherche certainement la compagnie d’autres mâles. D’ailleurs il a pas mal tourné en rond. Il est resté longtemps contre l’A75 sans jamais s’en rapprocher suffisamment pour que l’on puisse penser qu’il ait cherché à franchir le ruban d’asphalte. Il existe des passages qu’il aurait aisément pu emprunter. Notamment sous le viaduc de la planchette ou bien encore en passant au-dessus du tunnel de Montjézieu. Sans compter les routes et les boviducs qui traversent sous l’autoroute qu’il aurait éventuellement pu utiliser, bien que cela ne soit pas tant s’en faut la panacée pour la grande faune.
Depuis l’A75, il a fait une grande boucle dans la direction opposée pour repartir vers le Ségala qu’il a contourné par l’ouest pour revenir s’établir durablement entre le Bruel et le Crespin. Cela sans jamais quitter la commune de Bourgs sur Colagne.
Près de 20 km parcourus en 18 jours. On a vu mieux en termes de périple. Mais bon, on le sait, les cerfs savent s’économiser et garder leur énergie pour des causes qui en valent la peine.
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