19-08-2023 Comme autant de ronds dans l’eau
Confucius disait de l’eau qu’elle se forme au récipient qui la contient et que l’homme doit à son image s’adapter aux circonstances. Aussi, « Maître Kong » n’aurait pas renié les chasseurs qui tous les ans inlassablement travaillent en fonction de la météo à remplir les points d’eau pour permettre à la faune sauvage de s’abreuver.
C’est ainsi que les chasseurs aveyronnais acceptent ce « travail de Sisyphe » qui ne prendra fin qu’avec la pluie. Si les Dieux ont condamné le fils du roi de Thessalonie pour l’éternité à pousser un rocher pour un résultat nul. Le travail des chasseurs lui est porteur d’espoir.
Partout sur le département. Le plus souvent dans le sud Aveyron et sur les Causses. Qu’ils soient causse rouge, noir, de Séverac, du Larzac ou du Comtal. Les chasseurs remplissent les mares et les points d’eau. Avec les moyens du bord, avec des remorques bricolées ou bien encore avec du matériel prêté par les agriculteurs, le chasseur s’adapte. Qu’importe le flacon, pourvu que la faune en profite.
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