19-01-2023 Phiphi est un technicien rivière
Qu’il s’agisse du ruisseau de Congorbes, de Malrieu, de Bagard, d’Angalie ou de la Nauze, notre sanglier équipé se complait dans les bas-fonds, au bord de l’eau, là où notre GPS a du mal à émettre. Il en résulte que nous recevons des points, à la volée, par séries, et uniquement quand Monsieur daigne remonter sur les plateaux.
Certes une lecture attentive de la carte permet de comprendre le parcours de notre sanglier amoureux des ruisseaux. Nous l’avions donc laissé à Baraqueville d’où il est parti en descendant le cours du ruisseau de Congorbes. De là, il a pris la direction de la commune de Camboulazet pour mieux remonter le ruisseau du Malrieu. Une fois de retour sur Baraqueville, il s’est dirigé vers Manhac.
Le GPS a fait des siennes et nous avons retrouvé la connexion au niveau de la tête de bassin de la Nauze, qu’il a d’ailleurs entrepris de descendre jusqu’au bas de la commune de Manhac. Là rebelote, nouveau trou dans la raquette, on perd une nouvelle fois la connexion. Les satellites s’alignent et on retrouve notre sanglier le lendemain du côté de Calmont entre Le Verdier, Magrin et Majoulet. Étonnant petit séjour à découvert dans les prairies où il s’est remisé dans des haies de champs et des bosquets parfois au plus près de corps de ferme. Puis retour sur les versants de la Nauze, dans l’ombre numérique.
De fait, on ne peut pas vous dire cette fois-ci combien de routes notre sanglier équipé a traversées. Il n’en demeure pas moins qu’il est passé en 10 jours sur 5 communes différentes. On en a déjà parlé, mais de toute évidence Phiphi est sur pied et cela traduit bien le fait qu’il traverse des territoires où la pression de chasse impose un rythme digne d’un sportif de haut niveau. Il se déplace de nuit à découvert et quand il bouge en journée c’est toujours dans le fermé ou en limite de plateau là où l’effet lisière peut jouer à plein. Là où à tout moment l’immersion dans les bois est possible.
Pour visualiser la carte c'est ICI
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