08-09-2022 Dimanche c'est l'ouverture !
C’est une nouvelle saison qui commence. Inutile de vous préciser qu’elle sera plus décisive et plus importante que toutes les autres. Nous sommes attaqués de toutes parts et nous devons nous battre pour maintenir notre manière de vivre en ruraux. Plus que jamais, nous nous devons d'être solidaires et nous devons porter haut les couleurs de la chasse. Cela commence bien évidemment par le plus grand respect des règles de sécurité, des autres usagers de la nature et des collègues chasseurs.
Cet été pourtant, nous avons eu une paix royale. Les écologistes de salon, les naturalistes auto proclamés et autres journalistes d’aéroport étaient tous au bord de la mer, en vacances. Rien pas un mot, pas une action, pas même l’ombre d’une pétition. La France pouvait bien brûler, les ruisseaux pouvaient bien tarir, ils n’en avaient cure. Il aura fallu attendre la rentrée pour voir les antitout se réveiller et demander un moratoire contre la chasse et quémander à nouveau de l’argent pour abonder les cagnottes en ligne. Entre sieste et apéro, nos amis écologistes nous auront tout de même appris qu’un béluga perdu dans la Seine avait plus d’importance que des milliers d’hectares de forêt partis en fumée et que le barbecue avait une haute symbolique phallique.
Toujours est-il que pendant les incendies et aujourd’hui encore, les antitout n’ont ABSOLUMENT rien fait. Seuls les agriculteurs et les chasseurs ont participé à protéger leur cadre de vie. Les uns en multipliant les aller-retour avec des tonnes à eau, les autres en indiquant les chemins et les pistes qui ne figurent pas sur les cartes pour aider les pompiers sur le terrain.
Aujourd’hui encore les chasseurs remplissent les points d’eau pour la faune sauvage. On attend toujours de voir les pseudo naturalistes porter un bidon d’eau sur le terrain. Du côté de la chasse aveyronnaise, cette année, tous les voyants sont au vert, le grand gibier se porte très bien, trop sur certains secteurs du département. Et le petit gibier semble avoir profité de ce temps sec. Un peu partout, on entend parler de petits perdreaux, de petits faisans qui sont nés sur le terrain. Le lièvre revient constamment dans les conversations et il semble que la saison soit très prometteuse. S’il est encore un peu tôt pour parler du gibier migrateur, la palombe s’impose de plus en plus dans notre paysage cynégétique et semble être un gibier d’avenir plus que prometteur.
Votre fédération va continuer sur son rythme hyper actif. Des grands projets sont en cours autour du lapin et de la perdrix, des études d’envergure vont se poursuivre sur le cerf, le sanglier et nous allons continuer d’agir pour l’environnement là où les autres en font que parler et pétitionner. Après tout nous sommes les premiers écologistes de France.
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