15-06-2022 Nestor s’entraîne pour le marathon
Nestor s’astreint désormais à un entraînement digne d’un sportif de haut niveau. Est-ce en prévision de l’ouverture de la chasse ou, motivation suprême pour trouver l’âme sœur et perpétuer l’espèce ? Toujours est-il que notre sanglier équipé a pulvérisé tous les records. Et surtout, il vient de bouleverser pas mal de certitudes.
Finissons-en là avec le suspense et jugez plutôt.
Nestor est resté actif pendant plus de 30 heures d’affilée, sans pour autant couvrir une distance exceptionnelle, mais pendant 30 heures il est resté constamment sur pied. Un départ depuis le secteur de Banc sur la commune de Bertholène en direction de Gillorgues sur la commune de Bozouls. Il a fait ensuite un crochet pour éviter Aboul et il a quitté le bocage bozoulais pour rejoindre le plateau du causse Comtal. Là il est retourné sur Vayssettes toujours sur la commune de Bozouls puis a rejoint le secteur du champ du capitaine sur la commune de Gages-Montrozier. Il en est reparti presque aussi sec non sans avoir un peu retourné de la terre dans les pelouses sèches. Il a ensuite pris la direction de Curlande et une nouvelle fois a fait un crochet pour éviter le secteur d’Aboul…quelqu’un ou quelque chose lui ferait-il peur dans ce paisible hameau ? Toujours est-il que Nestor a terminé son périple vers l’Est à Banc sur la commune de Bertholène avant de repartir et de mettre le cap à l’ouest pour se reposer cette fois-ci non loin de la caisse régionale du Crédit Agricole…
Ainsi, Nestor a stationné dans seulement 4 remises différentes en 7 jours. Actuellement, il est toujours très fidèle à son ancienne coupe forestière où il passe énormément de temps. Il s’agit très certainement là d’un lieu de rencontre pour suidés.
D’une manière générale quand il ne s’astreint pas à des défis physiques notre sanglier sait se reposer puisqu’il reste en moyenne dans ses remises de 2 h 00 du matin heure « du coucher » à 18 h 00 du soir heure de la sortie de remise.
Ces longues périodes « d’inactivité » expliquent très certainement que les sangliers font actuellement très peu de dégâts. La sécheresse explique aussi qu’ils sont moins enclins à retourner la terre et qu’ils sont régulièrement observés à brouter de l’herbe. À suivre.
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