10-05-2022 Une chasse de sioux

La chasse à l’approche compte de plus en plus d’adeptes. C’est une chasse silencieuse, une chasse au cours de laquelle, on doit voir sans être vu. Ceux qui réussissent, mettent généralement en amont de leurs sorties, toutes les chances de leur côté.

Cela commence par la connaissance de l’espèce convoitée. Il importe en effet de savoir les habitudes de l’animal que l’on recherche, là où il passe, quand il y passe. Le chasseur doit se comporter en éthologue. Sortir souvent, observer et ne surtout pas déranger. Il faut observer encore et encore pour choisir l’animal que l’on va prélever. Le chasseur à l’approche peut sortir en moyenne 15 ou 20 fois avant de tirer une seule balle ou de décocher une seule flèche.

C’est ainsi, le plaisir est tout autant dans la recherche et l’approche réussie que dans le tir. Remplaçant au pied levé Denis Blanc à qui tout le monde souhaite le meilleur des rétablissements, Vincent Marc et Benoît Lacombe ont, le temps d’une soirée à la Fédération à Rodez, distillé tous leurs trucs et astuces pour une approche réussie. Les deux formateurs ont clairement mis l’accent sur l’importance de ne rien laisser au hasard.

En effet, il est de tout pareil, on n’a rien sans rien et ceux qui réussissent le mieux à l’approche sont ceux qui connaissent bien les habitudes du gibier, qui sortent souvent et surtout qui apprennent de leurs erreurs.