31-03-2022 Nestor ne cesse de nous surprendre
Comme toutes les semaines, nous sommes repartis sur les pas de notre sanglier équipé. |
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La première remise que nous avons visitée est une remise avec dépendances. Ainsi, nous avons pu observer un fourré principal avec à l’intérieur, plusieurs « couches », qui correspondent à des dépressions creusées dans la terre sur 5 à 10 cm de profondeur, pour environ 60 cm de long sur 40 à 50 cm de large. Deux fourrés périphériques distants d’une dizaine de mètres à peine de la remise principale ont également accueilli des locataires. Sauf que là, nous n’avons pas vu de dépressions creusées dans le sol, seules les feuilles tassées traduisent qu’un animal s’est bien gîté ici. Était-ce que la compagnie était trop nombreuse pour le fourré « principal » ou bien Nestor et ses collègues ont-ils le sommeil léger et changent-ils de remise dans la journée ? Cette dernière hypothèse a toutefois notre préférence. En effet, c’est un constat que nous faisons assez souvent. Nestor n’entre pas dans une remise pour un long sommeil réparateur. Non, en fait, il bouge régulièrement dans un périmètre restreint autour ou à l’intérieur de la remise. Initialement, nous avions mis les décalages de points sur le compte de la difficulté pour le GPS d’émettre précisément sous couvert. Cependant, depuis que nous visitons des remises il nous paraît plus probable que Nestor doit avoir le sommeil léger et qu’il bouge à l’intérieur de la remise et même qu’il en change parfois au cours de sa pause quotidienne. Nous allons toutefois devoir vérifier ce point à grand renfort de caméras. |
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La deuxième remise s’apparente quasiment à une grotte, c’est la troisième de ce type que Nestor utilise. Cette fois-ci, son antre se compose d’un gros bloc rocheux qui forme littéralement un toit sous lequel notre sanglier se réfugie. Là par contre, il n’est pas question d’être nombreux, car la place est comptée. Quoi qu’il en soit, on imagine sans peine que par grand vent ou par temps de pluie, l’emplacement est idéalement trouvé. D’ici à ce que l’on découvre de l’art pariétal…. |
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Nous connaissons bien la troisième remise puisque Nestor l’avait déjà utilisé il y a de cela 15 jours, il s’agit d’un gros fourré de prunellier. La première fois il avait passé tout son temps de repos dans la même nappe de buissons. Fait nouveau cette fois-ci, il a séjourné également dans un autre massif distant de moins de 10 m du premier. |
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Il en est de même pour la quatrième remise. Déjà, Nestor l’avait utilisée par le passé. Cette dernière est située à moins de 150 m de la troisième. C’est une haie large en pied de talus, composée essentiellement de prunelliers avec quelques ronces d’où émergent de jeunes frênes, chênes et aubépines. Pour l’anecdote, nous avons réveillé un sanglier d’une trentaine de kilos. Ce dernier dormait quant à lui dans un buisson de ronce de moins de 2 m² à une dizaine de mètres de la remise qu’a utilisé Nestor. |
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La cinquième et la sixième remise sont séparées par une route. Là aussi, notre sanglier n’est pas entré en remise comme on va au lit. Il a passé plusieurs heures sous la route, dans un bois bien clair avec un tapis continu de mercuriale, avant de remonter avec le lever du jour et pour le reste de la journée, au-dessus de la route dans un roncier à l’intérieur duquel il s’est déplacé à plusieurs reprises. C’était là l’une des toutes premières remises que Nestor avait utilisées après sa capture.
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Enfin, la septième remise est toute nouvelle. Elle est située dans un roncier d’une centaine de m² en bordure d’une belle haie. Nestor a profité de son temps de repos pour se bauger et il a également fouillé le pied d’un gros chêne à la recherche de glands. |
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