08-03-2022 Les premiers pas de Nestor ont été difficiles.

Sitôt équipé de son collier GPS, il a d’abord dû se remettre de l’anesthésie avant de partir à la recherche de sa harde. Vous pouvez voir la vidéo sur notre page Facebook

Aussi, il a passé une première journée non loin de son lieu de capture sur le causse Comtal dans une remise de ronces, de prunellier et de genévriers le tout encadré par d’imposants cordons d’épierrage.

Puis Nestor a repris sa traversée du causse comtal en direction de Bozouls. Nous avons marché sur ses pas et constaté qu’il a utilisé des sentes très nettement individualisées au niveau des traversées de haies et des franchissements de murets de pierres sèches. Notre sanglier à ses habitudes. Il a fait halte dans une chênaie pour glaner quelques glands restés au sol puis il a ensuite repris sa route jusqu’à une bauge bien boueuse, laquelle, si l’on compte le nombre de pieds de tailles différentes que nous avons pu observer, semble avoir un certain succès. À ce stade, Nestor n’a toujours pas franchi de routes. Se contenant de circuler tantôt a couvert tantôt en plein champ. Cependant on constate qu’il ne se déplace jamais très loin de haies ou de bosquet comme s’il anticipait la nécessité de devoir fuir et de pouvoir bénéficier d’un bon écran visuel en cas de danger. Il traversera la D988 en plein milieu de la 3 voies, cependant pas n’importe où. Il a en effet suivi un axe de haie perpendiculaire à la route. Le passage pour traverser est d’ailleurs très net et largement emprunté. Quelques poils sur un barbelé ne laissent aucun doute sur l’identité des usagers.

Pour la suite nous ne savons pas s’il s’est déplacé au cœur de la haie particulièrement large ou s’il s’est contenté de la longer. Cela, afin d’atteindre sa seconde remise. Pour se faire, il a traversé la D27 au niveau du secteur des Moles et après avoir passé du temps autour d’un ancien tas de fumier, il a choisi, de passer la journée sur le Puech de la barre dans une doline occupée par des chênes avec un sous-bois de ronces et de prunellier. Dès le lendemain, cap au nord en direction d’une mare pour s’abreuver non loin du village de Curlande, avant de rejoindre une nouvelle remise. Celle-ci particulièrement petite se compose d’un entrelacs très dense de ronces et de clématites au cœur d’un perchis de frênes. Avant de se gîter et pour repartir, il traversera tout de même à 3 reprises l’ancienne D988 au niveau d’un virage qui en son temps a été particulièrement accidentogène.

La nuit sera propice à de nouveaux déplacements. Nestor va alors passer juste au-dessus du village d’Aboul avant de remonter tranquillement sur le plateau du causse Comtal pour rejoindre une nouvelle remise non loin de la D27. À la semaine prochaine pour de nouvelles aventures.

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Son périple en image