22-04-2021 Quand court le renard, le poulet a des ailes… ou pas
Actuellement les renards ont des bouches à nourrir et le nombre de cas de poulailler dévastés se multiplie partout sur le département. C’est tous les ans un peu la même histoire. Tout le monde aime le renard jusqu’au jour où l’on doit dire : « Adieu, poulet, poule, canard, couvées ». Une formule que n’aurait pas reniée Perrette et son pot au lait…
Quoi qu’il en soit, en ce moment, il ne se passe pas un jour sans que nous recevions un courrier ou un coup de fil d’un propriétaire malheureux de poules ou de canard, nous demandant de tuer les renards. Cela pourrait être savoureux que de répondre : « Ce n’est pas faute de vous avoir prévenu » ou bien « Appelez la fondation Bardot ». Cependant, ce n’est pas le genre de la maison et nous compatissons très sincèrement.
La régulation des prédateurs doit se faire toute l’année et elle est l’affaire de tous. C’est un véritable désastre que de trouver un matin tous les animaux que l’on a élevés morts pour rien. Si encore, le renard ou la martre se contentaient de tuer pour se nourrir ce serait une dîme qui pourrait être acceptable de payer occasionnellement. Cependant voilà quand un prédateur rentre dans un bâtiment d’élevage il est pris d’une telle excitation, d’un tel plaisir de tuer que tout le monde y passe. Les spécialistes appellent cela le « surplus-killing ». C’est d’ailleurs la vision apocalyptique qui résulte de cette frénésie de tuer et la vision du poulailler ou du pigeonnier totalement dévasté qui pousse bien souvent les plus fervents « amis des animaux » à s’inscrire aux formations de piégeurs.
La prochaine formation piégeur est prévue le jeudi 20 mai en soirée et le 22 mai sur le terrain. Pour vous inscrire, contactez la Fédération au 05.65.73.57.20. ou via le formulaire ICI
Nous vous rappelons également qu’il convient de remplir la fiche dégât disponible sur demande à la Fédération pour pouvoir mobiliser un piégeur afin qu'il vienne à votre rescousse.
Partager l'actualité