09-04-2021 Les chasseurs de Condom restaurent les chemins
Que ce soit à Soulages, à Saint Chély ou à Lédergues, partout sur le département, une fois les fusils remisés au clou, les chasseurs entretiennent les chemins.
Cela se fait depuis toujours, mais jamais on n’en parle pas. On oublie souvent de communiquer dessus par ce que les chasseurs considèrent en quelque sorte que cela fait un peu partie du job. « On utilise les chemins, alors on les entretient » explique un chasseur de Condom.
Cependant, pour le coup, difficile de passer sous silence le travail colossal mené par l’équipe de Jean Paul Minisclou à Condom d’Aubrac. Le chantier a de quoi faire peur. En effet, nombre d’arbres ont cassé sous le poids de l’épais manteau blanc tombé cet hiver. Quand ce ne sont pas les troncs qui se sont brisés en chandelle, ce sont carrément des arbres qui ont été déracinés par l’accumulation de neige qui s’est accumulée sur les frondaisons. Dans le meilleur des cas, ce ne sont que des branches qui obstruent les chemins.
Qu’à cela ne tienne, armés de tronçonneuses et de tracteurs les adhérents de la société de chasse de Condom d’Aubrac ont entrepris de rouvrir les chemins. Seulement voilà, quand les moyens « habituels » ne suffisent pas et que la tâche est trop ardue, il faut alors savoir réagir. Les chasseurs de Condom ne sont pas Hommes à baisser les bras et ils se sont dit « aux grands maux les grands moyens ».
Aussi, ils n’ont pas hésité à louer à leurs frais une pelle mécanique pour dégager les plus gros troncs et réparer les assiettes des chemins les plus dégradés par le débardage. Pour le Président Jean-Pierre Authier, tout cela n’est pas nouveau : « C’est aussi cela être chasseur. C’est être acteur de son territoire. Pour sois et aussi pour les autres usagers de la Nature. Je le répète souvent, mais cela doit être entendu. En moyenne, un chasseur c’est 78 heures de bénévolat par an. Nous, nous agissons… ».
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