19-01-2021 Les lièvres de Baraqueville sous étroite surveillance
Rechercher un lièvre équipé d’un collier VHF demande une certaine habitude. Casque audio vissé sur les oreilles, antenne relais en main il faut commencer la recherche depuis un point haut. Là on commence à lentement tourner sur soi antenne à bout de bras pour entendre le fameux « bip » qui donne une direction dans laquelle partir. Cependant, si en l’absence du bip, bip tant espéré on ne reçoit que de la friture il faut alors essayer ailleurs.
Ainsi, en se déplaçant de point haut en point haut, mais aussi de bas-fonds en bas-fonds on cherche la signature sonore du collier préalablement posé autour du cou d’un lièvre. D’abord, on entend un bip lointain, à peine audible. Puis, comme une sorte de récompense, le signal devient de plus en plus fort au fur et à mesure que l’on se rapproche du lièvre. Il n’y a alors plus aucun doute le porteur du collier est dans les parages. La suite n’est qu’une question d’observation pour discriminer avec précision l’emplacement du lièvre.
Cette année encore, la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Aveyron suit quotidiennement les lièvres équipés de colliers VHF. L’objectif est de mieux connaitre les choix des gites diurnes afin de déterminer s’il existe des types de cultures qui ont la préférence du bouquin. En effet, la fédération poursuit son travail en partenariat avec la profession agricole pour diminuer la mortalité des lièvres lors des opérations de fauche et de récolte des cultures.
L’année dernière, l’opération avait été stoppée par le confinement. Loin de permettre de tirer des conclusions, le bilan de la première opération apporte toutefois son lot d’informations.
Pour consultez le bilan cliquez sur l'image | Dès à présent, jour après jour, vous pouvez connaitre en léger différé les choix des gîtes des lièvres pour passer la journée, suivez le lien ou cliquez sur l'image |
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