28-12-2020 Une brévirostre à Séverac d’Aveyron
Les chasseurs aveyronnais connaissent bien Alain Rozière en tant que président de l’Association des chasseurs à l’Arc (ASCAR) ou sculpteur sur bois de grand talent. Mais il est aussi un chasseur au petit gibier passionné de bécasse.
Aussi, alors qu’il traquait la belle mordorée dans un bois de Séverac d’Aveyron, qu’elle n’a pas été sa surprise de constater que lorsque son setter anglais « Olto » lui rapporte la bécasse qu’il vient de tirer, de voir que cette dernière a le bec bien plus court que la moyenne. Avec un bec de 4.5 cm, elle est de toute évidence une bécasse brévirostre.
Les brévirostres sont en effet des bécasses dont le bec est inférieur à 50 millimètres. Il faut savoir qu’en moyenne, la longueur du bec d’une bécasse « normale » se situe autour de 7 cm. La prise d’un tel oiseau reste donc exceptionnelle. À tel point, que l’on ne sait toujours pas réellement expliquer quelles sont les causes de ce bec bien plus court. Radioactivité, blessure au bec au plus jeune âge, génétique…tout y passe pour expliquer cette anomalie.
Tous les ans, il est fait état d’une dizaine d’oiseaux brévirostre prélevé en France. On pourrait penser que c’est un véritable handicap pour la bécasse qui chercher sa nourriture en enfonçant son bec dans le sol. En effet un bec plus long permet d’aller chercher des vers de terre plus en profondeur. Pourtant, toutes les brévirostres dont nous avons eu connaissance étaient en très bon état.
Partager l'actualité