10-12-2020 Sur l’ENS du causse Comtal, on travaille pour les lézards
Rien ne leur aura été épargné. Ni le froid, ni le vent, ni la pluie, pas même la neige. Mais, à cœur vaillant rien d’impossible et les élèves de la Maison Familiale Valrance et les chasseurs ont repris les travaux amorcés sur le causse Comtal. Les uns étanchéifiant les dernières mares fraichement creusées par Patrick Bouloc, les autres éliminant les genévriers qui ont localement envahi le causse pour le plus grand bonheur de la flore des pelouses sèches.
Les travaux étaient tous planifiés sur l’ENS de la réserve de chasse du causse Comtal. Plus exactement sur les communes de La Loubière et de Sébazac-Concourès. Aussi, les bétonnières et les débroussailleuses ont tourné à plein régime pendant 4 jours. Comme l'explique Guillaume Druilhe : « C’est un travail de longue haleine. Tous les ans nous débroussaillons de nouveaux arpents de causse et grâce au soutien des agriculteurs qui mènent leurs bêtes pour pâturer nous réussissons à maintenir sur le long terme notre travail de réouverture. Cela, pour que la réserve offre un visage de plus en plus proche de son aspect originel de causse ». Et de rajouter non sans un sourire « Aujourd’hui, on travaille surtout pour les lézards !».
En effet, en dégageant les pierriers et les murets de pierres sèches de leur carcan de ronces les chasseurs favorisent toutes les petites espèces qui aiment profiter des pierres que ce soit pour se cacher, hiberner, thermoréguler ou tout simplement s’abriter de la pluie.
Il faut de tout pour faire un monde et cela les chasseurs le savent bien. Aussi, ils agissent encore et encore. L’heure des bilans viendra.
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