17-09-2020 Sans aucun doute les chasseurs sont les premiers écologistes de France
Alors que les antitout ultras connectés s’échinent à prôner un monde sans chasse bien planqués sur les réseaux sociaux, derrière leurs pseudos, l’actualité nous révèle régulièrement ce que serait réellement un monde sans chasse.
Ça commence par l’exemple suisse. Qui après avoir interdit la chasse sur deux cantons s’interroge fortement sur le retour nécessaire de la chasse au vu des coûts exorbitants que représentent la lutte contre les dégâts de grand gibier. Pour l’occasion ce sont les ressortissants suisses qui financent les dégâts au travers de leurs impôts. Puisque les chasseurs n’ont pas le droit de cité, ils ne vont certainement pas payer. Pour mémoire, les dégâts en France sont intégralement financés par les chasseurs eux-mêmes. Mais continuons avec la Suisse, là où la chasse est interdite, les millions d’euros d’argent public investis pour sauver la perdrix grise n’ont pas suffi. Et nos amis suisses se rendent compte maintenant qu’il est trop tard et qu’ils auraient surement dû gérer les prédateurs. Attention, ne vous y méprenez pas, en Suisse, l’arrêt de la chasse ne signifie pas l’arrêt de la mise à mort de la faune sauvage. Tant s’en faut. Les impôts des Suisses payent des professionnels pour tuer les animaux surnuméraires. La seule différence c’est que chez nous l’acte de chasse fait sens. Le gibier est envisagé, célébré, partagé, et consommé. Là, en suisse il est enfoui sous terre ou livré à l’équarrissage… Pour le compte, avec l’exemple suisse, être « mort pour rien » prend tout son sens !
Un monde sans chasse L’Algérie, elle aussi, n’en veut plus. Après 25 ans d’interdiction de la chasse, ce pays a décidé de rouvrir la chasse. D’une part pour lutter contre le braconnage et d’autre part pour diminuer l’incidence des dégâts de sanglier qui ont explosés. Ils ont également intégré à l’image des voisins comme la Tunisie ou le Maroc que la chasse rapporte à l’économie nationale et qu’elle est source de revenus et d’emplois stables.
Mais les chasseurs c’est aussi un réseau de veille sanitaire, qui dépiste, les maladies de la faune sauvage en temps réel. Cela, pour éviter de causer de gros dommages économiques dans les élevages d’animaux domestiques, voire des maladies chez l’Homme. C’est le réseau SAGIR, et il est intégralement financé par les chasseurs.
On citera aussi l’énorme travail des chasseurs et de leur Fondation qui sont propriétaires de près de 6 000 hectares répartis dans 64 départements métropolitains. Ce sont les fédérations des chasseurs qui sont à l’origine des acquisitions de la Fondation. Une fois les acquisitions réalisées, les fédérations gèrent ces territoires et les valorisent avec la mise en place d’observatoires, de sentiers de découverte ou toutes autres animations d’éducation à la nature. Le financement de la Fondation est assuré par des donations volontaires émanant des Fédérations des chasseurs et de donateurs privés.
Mais un monde sans chasse se serait aussi, la fin des centaines de mares creusées partout sur le territoire, des zones humides, des prairies, des estives, des pelouses entretenues par les chasseurs bénévolement. Ce serait la fin des centaines d’ha de milieux naturels gérés gracieusement par les chasseurs pour le compte de municipalités, la fin de kilomètres et des kilomètres de haies plantées chaque année par les chasseurs et la fin des centaines d’ha de cultures faunistiques…
Bref nous sommes bien les premiers écologistes de France, ne laissez personne vous dire le contraire. Nous attendons avec impatience de connaitre le bilan des actions menées en fonds propres par les associations naturalistes. Nous, nous ne faisons pas de l’écologie avec des pancartes et des cannes à selfies. Nous, nous agissons !
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