12-09-2019 Un plan de chasse pour le faisan
Les associations de chasse de Luc et de Flavin ont décidé de reprendre la chasse au faisan. Cela fait plus de 5 ans maintenant que les chasseurs des deux communes ne tirent plus l’oiseau. Et pour cause, toutes ces années ont été mises à profit pour faciliter l’implantation d’une souche sauvage de faisan commun. De ce point de vue, il faut bien dire que les chasseurs de Flavin et de Luc n’ont vraiment pas ménagé leur peine.
Ce fut un travail de longue haleine signé par plus de 15000 heures de bénévolat. Pour le Président André Wilfrid cela a été une très belle aventure qui a permis à plusieurs sociétés de chasse de se connaitre et d’instaurer des relations de travail. Malheureusement, à l’issue de toutes ces années les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances. Cependant, c’est loin d’être un échec. Les chasseurs ont réussi à implanter une souche sauvage de faisan là où avant il n’y en avait pas.
Les comptages et les études réalisées en partenariat avec la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Aveyron montrent que les oiseaux ne s’y sont pas trompés. Ils ont rejoint les secteurs les plus bocagers des deux communes. En effet, les zones où alternent cultures, pâtures et bosquets en mosaïque regroupent l’essentiel des sujets. Il y a un lien évident entre la persistance de haies vives et de bosquets et l’implantation des faisans.Pour le Président de l’ACCA de Luc, Laurent Doumayzel, le projet est également positif : « On a beaucoup appris de ce programme notamment sur notre capacité à nous mobiliser de fort belle manière autour d’une cause commune ».
C’est un fait, le programme de réintroduction du faisan aura fait naître bien des émotions chez les chasseurs. Comme le dit Jean-Pierre Authier, : « Nous y avons cru et nous avons même obtenu des résultats probants. Malheureusement, nous n’avions pas toutes les cartes en main. Il ne suffit pas de lâcher, de piéger et d’agrainer. On retiendra toutefois la qualité du travail réalisé par les chasseurs des deux communes et le cœur qu’ils ont mis à l’ouvrage ».
Aujourd’hui, Flavin et Luc ont une souche sauvage de faisans, certes on aurait aimé qu’elle soit plus importante, le plus dur reste maintenant de la conserver.
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