01-04-2019 La Vénerie sous terre a tenu son assemblée générale
Quand on parle de vénerie, beaucoup pensent systématiquement au cavalier dans son beau costume d’équipage flanqué sur un cheval à la poursuite d’un cerf. Pourtant le mot vénerie désigne une chasse à courre à pied ou à cheval, le plus souvent sans armes à feu avec bien évidemment une meute de chiens.
La vénerie sous terre reprend tous ces codes. À la différence qu’il s’agit d’une chasse qui se passe sous terre et qu’en guise de costume les chasseurs portent le bleu de travail et que les chiens utilisés sont des petits modèles au caractère bien trempé comme des Fox-terriers, Jagd terrier ou des Jack Russel. Quoi qu’il en soit, la vénerie sous terre est tout aussi physique que la chasse à courre sauf que là, les kilomètres parcourus pèsent moins sur les organismes que les heures passées à creuser. Il n’y a qu’à serrer la main d’un chasseur d’équipage de vénerie sous terre pour comprendre que l’on a à faire à des hommes forts, habitués à manier la pelle et la pioche. En effet, la vénerie sous terre consiste à déterrer les espèces que l’on chasse, le renard et le blaireau. Il faut savoir que les veneurs sous terre sont regroupés en équipe et ont pour territoire de chasse la totalité du département. Le plus souvent, ils interviennent sur « dénonciation ». Ce sont des agriculteurs excédés par les dégâts du blaireau sur le maïs ou les céréales, ou bien des vignerons qui voient leurs grappes de raisins disparaitre les unes après les autres qui font le plus souvent appel aux équipes de déterrage.
Il faut dire que « Grimbert le blaireau » est un gourmet doté d’un solide appétit. De même, les élus, lassés d’entendre leurs administrés se plaindre des forfaits de « Maitre Goupil » sur les poulaillers font très souvent appel aux services des déterreurs. Il faut alors chercher les caves, lancer les chiens pour savoir si elles sont occupées et ainsi savoir où sont localisés les forbans. S’en suit alors un long travail à la pelle et à la pioche. L’entrée du terrier n’est que la partie immergée de l’iceberg. Il faut souvent creuser de longues heures et parfois nombre de pierres barrent la route des veneurs et il faut alors renoncer. Quand on parvient à atteindre l’animal, la mise à mort doit se faire le plus rapidement possible. D’ailleurs, le Président Alric a tenu à rappeler l’importance de faire des mises à mort très rapides et souligné l’obligation d’utiliser une arme à feu pour ce faire.
Le Président de la Fédération, Jean-Pierre Authier a quant à lui tenu à souligner l’engagement de l’équipe du Président Didier Alric : « … des hommes forts, courageux qui portent haut les couleurs de leur association pour rendre service aux autres et qui s’investissent trop souvent dans l’ombre ».
L’assemblée générale de la vénerie sous terre fut l’occasion de remercier vivement Roger Gaillet lequel après 23 années de bons et loyaux services en tant que trésorier de l’ADEVST a souhaité céder sa place. Si le bilan comptable est bon, le bilan d’activité l’est tout autant et la saison 2019/2020 sera elle aussi particulièrement bien remplie avec la participation a plusieurs salons et rencontres et de bien sûr de nombreuses sorties avec les chiens sont déjà prévues.
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