26-11-2018 La bête noire n’a qu’à bien se tenir
C’est une véritable déclaration de guerre aux zones de non chasse qu’ont lancée, à La Salvetat-Peyrales, la préfecture, la DDT et les chasseurs Aveyronnais.
13 500 suidés ont pourtant été tués l’an dernier dans le département. Mais cela ne suffit toujours pas. Les dégâts agricoles ont encore augmenté par rapport à l’année dernière pour avoisiner aujourd’hui la somme de 400 000 € d’indemnisations versée par les chasseurs aux agriculteurs en compensation des dégâts subis sur leurs cultures. S’ajoutent à cela les problèmes de sécurité routière et le spectre d’une crise sanitaire avec la peste porcine africaine. D’où cette « mobilisation générale » décrétée par Mme La Préfète de l’Aveyron.
Ainsi, la Fédération Départementale des chasseurs de l’Aveyron a émis le souhait que les territoires de non chasse puissent être chassés par arrêté préfectoral. Une battue a ainsi pu être organisée à La Salvetat-Peyrales sur des terres habituellement interdites aux chasseurs. En animal intelligent qu’il est, le sanglier a tôt fait d’identifier les zones de quiétude où il peut se reposer la journée. La nuit, dans le meilleur des mondes il va se nourrir dans les bois, au pire il établit son garde-manger dans les cultures alentours. Et c’est ce qui se passe à La Salvetat, ou plus de 100 ha de bois interdits aux chasseurs servent de camp de base aux suidés.
Comme l’explique le Président de la Fédération Départementale des chasseurs de l’Aveyron " L’équipe du Président Fraysse fait tout ce qui est en son possible pour limiter le nombre de sangliers, mais à l’impossible nul n’est tenu. On ne peut pas inverser la tendance si des centaines d’hectares nous sont interdits d’accès. Les chasseurs payent les dégâts sur 100% du territoire et ils ne peuvent pas intervenir sur près de 30 % de celui- ci. C’est anormal et pénalisant. L’intervention de l’administration nous permet pour le compte de répondre aux attentes de la profession agricole."
Il faut espérer que cela suffira.
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