10-09-2018 CHASSEURS, PREMIERS ECOLOGISTES DE FRANCE

Chasseurs, premiers écologistes de France ! Le permis à 200 euros aura fait couler beaucoup d’encre. Au point d’éluder en partie les autres parties de la réforme de la chasse, notamment la volonté de la mise en lumière de toutes les actions environnementales réalisées par les chasseurs. Il en est ainsi de toutes les Fédérations des chasseurs en France au point que 40 millions d’euros sont consacrés annuellement à l’écologie par les chasseurs de France.

Du côté de la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Aveyron on souligne que nombre d’actions sont menées en ce sens sur le département.

C’est ainsi que la Fédération assure la gestion de plusieurs centaines d’hectares de pelouses sèches et de zones humides, qu’elle est l’un de principaux financeurs de l’association Arbres haies et Paysage de l’Aveyron, qu’elle réalise tous les ans des dizaines d’hectares de cultures à gibier, remonte des murets de pierres sèches et a creusé avec les sociétés de chasse plusieurs centaines de mares sur le département…

C’est un fait, les chasseurs agissent ! Le Président Jean-Pierre Authier souligne d’ailleurs « Nous n’avons pas l’habitude de faire de l’écologie avec des pancartes. Nous nous inscrivons depuis des décennies dans le concret et dans l’action. Nous sommes la première association du département, forte de 11 500 membres motivés qui investissent des milliers d’heures de bénévolat pour améliorer leur territoire. Pendant des années nous avons agi pour l’environnement, investissant des millions d’euros, tout en pensant vivons heureux, vivons cachés. Aujourd’hui, la réforme de la chasse va nous autoriser à communiquer autour de nos réalisations comme cela est actuellement le cas dans les grandes villes et sur les chaines de radio française. Nous avons le savoir-faire, il nous reste à nous améliorer dans le faire savoir ».

En effet, les actions engagées par la Fédération ont certes vocation à favoriser les espèces gibier, mais elles profitent aussi à toutes les espèces de faune ou de flore.

• La réouverture de 200 ha de causse Comtal favorise les orchidées, la pose de clôture autorise le retour des agriculteurs lesquels grâce à leurs troupeaux vont permettre au site de ne pas se refermer.
• Les haies que nous plantons profitent directement ou indirectement à toutes les espèces de faunes, mais participent également à la lutte contre l’érosion ou à limiter les inondations.
• Les cultures faunistiques autorisent quant à elles la formation de très nombreuses chaines trophiques. Encore, en partenariat avec le Conservatoire Botanique la Fédération favorise même la venue de plantes messicoles dans les cultures à gibier en céréales d’hiver.

La liste est longue des actions menées par les chasseurs sur les habitats de la faune et de la flore.

• On citera également les centaines de mètres de murets de pierres sèches remontés par les chasseurs où l’on retrouve une microfaune variée,
• les centaines de mares creusées par les sociétés de chasse qui vont du petit étang au trou d’eau en passant par les lavognes recréées à l’ancienne, dans les règles de l’art. !
• D’ailleurs, au niveau du département, ce sont les chasseurs qui les premiers ont tiré la sonnette d’alarme concernant la pyrale du buis ou la processionnaire du pin.
• Et ce sont les chasseurs qui ont lancé avec le Conseil Départemental, l’opération nichoir à mésanges et à chauves-souris dans les communes du département.

Il faut penser l’environnement d’une manière globale, et travailler avant toute chose sur la conservation et la restauration des habitats de faune et de flore. Et cela, les chasseurs l’ont bien compris et ils vont continuer d’agir.

Pour en savoir plus, retrouvez notre livret sur les missions de votre Fédération