19-07-2018 Effaroucher la faune avant la fauche

La Fédération Départementale des Chasseurs poursuit son travail en partenariat avec les agriculteurs du département. L’objectif est simple, faire la promotion de la barre d’effarouchement de la Fédération et recueillir les impressions des professionnels qui l’utilisent.

Cette fois-ci, c’est Monsieur MARC Jean-Paul, agriculteur à Quins commune de Montézic qui a testé le dispositif. La ferme de Monsieur MARC s’étend sur une surface de 150 ha sur un terrain plutôt accidenté. Éleveur de Blondes d’Aquitaine, pleinement conscient de l’importance des haies et il a d’ailleurs su conserver une maille bocagère plutôt dense sur son eploitation. Rien d’étonnant donc à ce qu’il observe régulièrement des lièvres et des chevreuils dans ses parcelles. Il faut dire que Jean–Paul MARC est un convaincu qui pratique depuis longtemps la fauche centrifuge « … je commence par détourer les bordures et je fais une coupe au centre de la parcelle, je continue ensuite de faucher en poussant vers les bords, cette technique appelée fauche centrifuge permet la fuite des animaux vers l’extérieur ce qui diminue la mortalité… ».

Aujourd’hui, désireux de réduire plus encore l’impact des travaux de fenaison sur la faune sauvage, il a souhaité s’associer aux études de la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Aveyron et tester les barres d’effarouchement. Pour lui : « …l’utilisation de cet équipement est assez simple grâce notamment aux vérins qui permettent un réglage de la hauteur des peignes. Ma vitesse de fauche est basse entre 7.5 et 8 km/h surtout lors des premiers tours où il peut y avoir des branches et des pierres. Ces précautions me permettent d’éviter la casse du matériel contrairement à ceux qui vont beaucoup plus vite… ».

Pour l’occasion Jean-Paul DIJOLS Administrateur de la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Aveyron et Claude JOULIA, Président de la société de chasse de Montézic ainsi que des chasseurs et agriculteurs locaux étaient venus voir la barre d’effarouchement à l’œuvre. Jean–Paul DIJOLS a souligné l’importance de l’opération pour la préservation de la petite faune des agrosystèmes soulignant qu’il est impératif aujourd’hui d’encourager les agriculteurs qui s’investissent pour préserver la biodiversité.