31-08-2021 MILEOC : diagnostiquer les mares pour mieux les restaurer
Entre 1970 et 2015, environ 35 % des zones humides mondiales ont disparu. A l'heure où ces milieux humides, supports de biodiversité et de nombreux services écologiques se doivent d'être protégés, le programme MILEOC intervient dans la préservation et la restauration de milieux humides spécifiques : les mares.
Sur les 20 territoires de projet, les connaissances des chasseurs permettent d'identifier les mares dégradées à fort enjeu de restauration (mares en réseaux, connexion avec d'autres milieux humides, ...). Les techniciens des fédérations des chasseurs réalisent ensuite un diagnostic fonctionnel sur chacune de ces mares avant leur restauration.
Comment ça marche ?
Toute une panoplie d'informations et d'indicateurs sont relevés afin de :
- Caractériser les composantes du milieu (alimentation en eau, nature du fond de la mare, topographie, luminosité du milieu, contexte paysager, usages...) afin d'en déduire le fonctionnement global de la mare avant toute action de restauration.
- Appréhender les menaces (espèces invasives, piétinement par le bétail, pollution...) et l'état de dégradation (berges abruptes, envasement, embroussaillement, fuite, ...), empêchant la mare de fonctionner correctement et d'assurer ses principales fonctions (hydrologique, biologique ou épuratrice).
Les données sont stockées dans une base de données et permettent de définir les travaux à conduire, et les moyens d'intervention à mobiliser pour restaurer au mieux la mare. Ces informations sont synthétisées dans une fiche action de restauration, qui sera présentée au propriétaire de la mare pour valider les travaux, avant la signature de la convention de restauration.
Selon l'état de dégradation et les enjeux locaux, des diagnostics écologiques sont également conduits pour identifier les amphibiens, les odonates et la flore présents sur la mare, et adapter ainsi les travaux aux espèces les plus sensibles.
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